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Cette semaine nous retrouvons Jerry dans notre club. Mais il y a beaucoup de «　mouches　». Nous avons envie d’être tous les trois mais pas moyen, les pièces qui ferment ne sont pas libres. Des «　morts de faim　» s’incrustent même dans nos coins câlins habituels. Il est peut-être temps pour nous de trouver d’autres sorties plus adaptées à notre nouvelle situation.  
   
 La semaine suivante Jerry part en randonnée moto pour le week-end et il me manque.  
 De retour au club avec Chéri, j’ai l’intention de me prouver que je peux encore libertiner pour tenter de minimiser la relation que j’ai avec mon amant.  
 Je bois un peu pour m’amuser, alors que je ne bois jamais habituellement. Je danse aussi et je fais des connaissances sympathiques dont un homme venu pour la première fois avec des amis et qui reviendra sans doute avec sa femme.  
 Chéri n’est pas loin et discute de son coté. Je sais qu’il veille sur moi, en me laissant tranquille.  
   
 Plus tard dans la soirée, je discute avec un autre garçon plutôt mignon. Il est agréable et cherche à me séduire en m’invitant à danser. Je me prend un peu au jeu, mais soudain, comprenant que l’excitation ne viendra pas, je le plante seul sur la piste. Je passe la fin de la soirée à pleurer dans les bras de Chéri.
 C’est ma première cuite et c’est ainsi que je découvre que j’ai «　l’alcool triste　».  
 Pas mal pour une gothique…  
   
 Le manque que je ressens est quelque chose que je n’ai jamais vécu auparavant. Les sentiments ne se contrôlent pas et j’ai peur d’aimer une personne qui ne ressentirait pas la même chose que moi. Jerry n’exprime pas grand-chose, ou pas assez pour me rassurer. C’est peut-être dans sa nature. Mais je ne peux m’empêcher de penser que peut-être je ne l’intéresse pas tant que je l’imagine et que j’idéalise cette relation…  
 J’ai peur que tout s’arrête.  
   
 Ce que j’éprouve pour lui est un amour sans condition, puisque je n’exige rien. Il m’intéresse c’est tout. J’ai envie de le connaitre et de vivre des choses avec lui.  
 Ça ne parasite pas l’amour que j’ai avec mon mari, c’est juste que cela vient en complément dans notre vie déjà parfaite.  
 Ce n’est plus du libertinage, mais bien du «　lutinage　».  
 Mon mari le comprend parfaitement.  
 Il découvre en moi d’autres aspects de ma personnalité, et accompagne avec plaisir mon nouveau bonheur.  
 Malheureusement, il assistera à ma peine si un jour je souffre d’un chagrin d’amour.  
   
 On discute assez souvent des différentes possibilités d’avenir. Comme la possibilité qu‘il vive un jour le même type d‘expérience. Ça ne me poserait aucun problème.  
   
 De son coté j’ignore si Jerry est près à aimer une femme dans ce genre de situation. En tout cas, si les choses ce poursuivent, aucune des mes deux relations ne sera plus importante dans mon cœur, car je trouverais cela injuste pour l’un d’eux.  
 Une des vertus des amours plurielles est l’enrichissement personnel qu’apporte chaque rencontre.  
 Ces deux relations sont simplement différentes et incomparables.  
   
 Lundi, j’ai des nouvelles de Jerry. Nous nous verrons vendredi prochain…

Encore un vendredi sans Jerry. C’est peut-être mieux. Il n’est pas toujours très disponible et j’ai parfois peur d’accorder à cette liaison plus d’importance qu’elle n’en a pour lui. Je veux rester libertine, et donc libre. C’est l’occasion de vérifier si je peux encore prendre du bon temps avec d’autres hommes, même si je sais que lui et chéri placent la barre très haut.
 
Après notre désormais rituel dîner en amoureux, nous retrouvons la plupart des habitués du club. Il y a peu de monde ce soir, beaucoup de couple et très peu d’hommes seuls. Le choix est restreins. Il y a Bastien, l’homme de notre tout premier trio. Depuis cette expérience déjà lointaine, nous n’avons pas rompu le contact et discutons fréquemment sur Internet. Malgré le fait qu’il ne soit plus vraiment inconnu, je ne sens pas l’excitation monter. Il fini par aller discuter avec d’autres couples.  
 
Nous ne les avions pas vus depuis longtemps car ils préfèrent les soirée réservées aux couples, mais pour une fois, Sandrine et Franck sont venus un vendredi.
Nous avions pas mal de chose à raconter depuis notre dernière rencontre. Nous avons franchi des barrières que leur couple ne s’est pas autorisé. Nous dansons prés d’eux en racontant nos expériences de triolisme et Sandrine écoute avec grand intérêt. Chéri montre beaucoup d’attention pour elle et cela doit certainement lui faire un certain effet. Je sais que je ne laisse pas Franck indifférent. Sandrine non plus… elle me caresse le bras. Je sais qu’elle est bi je n’ai qu’une idée en tête: me sauver. Mais je ne veux pas que la complicité avec Chéri s‘interrompe, alors je prétexte un besoin naturel.  
 
A mon retour je retrouve Chéri en train d’embrasser Sandrine à pleine bouche, son mari également collé contre elle. Nos histoires lui aurait-elle donné des idées? Je décide de les observer de loin en compagnie de Bastien que j’ai croisé en chemin. Je suis heureuse que pour une fois ce soit Chéri qui profite de la soirée et tant pis si je n’y participe pas. Je me découvre un coté caudaliste, car je suis heureuse de voir une autre femme prendre du plaisir avec lui.  
Malheureusement la scène ne dure qu’un instant, je savais que Franck ne permettrait pas que sa femme ait une relation trioliste. Il prend sa femme par la main pour monter et Chéri les regarde partir.
 
Comme il me revient très excité, je veux, pour finir la soirée, voir si la perspective d’un trio avec Bastien m’exciterait également.  
 
Dans nos coins câlins du bas, je commence à caresser notre invité, je l’embrasse et le câline, mais l’excitation ne monte pas. Je prends son sexe en bouche pendant que Chéri me pénétre, mais dés que je m’arrête il redevient mou, ce qu’il ne contribue pas à m’exciter d’avantage. Donc impossible pour lui d’enfiler un préservatif et tant mieux puisque je n’ai plus envie de continuer. Bastien est si préoccupé par sa débandade qu’il ne pense même pas à me cajoler pour compenser, cela me refroidit définitivement.  
Chéri stoppe la scène en proposant d’aller boire un verre et j’en suis soulagé.  
 
Pourquoi n’ai-je pas senti d’excitation? Pourquoi n’a-t-il pas bandé? Je n’en sais rien…
J’aime tellement faire l’amour avec mes deux amants habituels. A mes yeux, personne ne leur arrive à leur cheville. Bastien a du le ressentir.
 
Cette soirée ne fut pas exceptionnelle, mais elle a finalement servi à nous ouvrir les yeux à tous les deux sur beaucoup de chose. Je pense que pour une fois, il serait intéressant que je laisse mon Chérie vous donner son sentiment sur cet épisode…
 
"Ce soir, Jerry ne pourra pas nous rejoindre au club. Bien que ma Chérie soit quand même heureuse de sortir, je sais qu’il lui manque. Je l’envie de pouvoir revivre un début de relation. Je fais tout ce que je peux pour la mettre à l’aise, pour qu’elle puisse vivre pleinement cette expérience sans se sentir coupable. Notre amour est solide, je n’ai pas peur et j’ai un peu l’impression de découvrir en elle une autre personne dont je tombe moi aussi amoureux. Ainsi, quand nous sommes tous les trois, je n’ai pas du tout envie d’endosser le rôle du mari qui «　prête　» sa femme. Nous sommes deux amants qui s’entendent pour donner à une femme un maximum de plaisir et de tendresse.

Quand avec des amis j’évoque un peu ces moments, il sont souvent surpris et parlent d’ouverture d’esprit, d’altruisme ou de gentillesse. J’aimerais pouvoir me vanter de ces qualités, mais à la réalité, je n’ai pas l’impression de faire des efforts. Je me laisse juste aller. Je n’ai jamais éprouver le sentiment ni l’envie de posséder mon épouse. Elle fut et reste mon meilleur ami, nous sommes partenaires dans tous les domaines de la vie, y compris l’amour… sous toutes ses formes.

Jusqu’à présent, j’ai plus vécu le libertinage par procuration, à travers elle. Il n’y a quasiment jamais de femmes seules en club, et il est beaucoup plus difficile de s’entendre à quatre, à plus forte raison quand une des femmes n’a aucune tendance bi.

Personnellement, si ma Chérie était attiré par un homme dont la compagne ne manifeste pas d’intérêt pour moi, je ne verrais aucun inconvénient à se qu’il s’intègre malgré tout à nos jeux. Mais visiblement, tout le monde n’est pas dans cet état d’esprit. Certains hommes dans les couples libertins me donnent la sensation d’envisager leurs compagnes comme de la monnaie d’échange.
Le mot échangisme prend alors une connotation malsaine à mes yeux. De toute façon, contrairement à ma Chérie, je n’aime pas tellement tout ce jargon qui entoure le libertinage. Le français regorge de mots sensuels et explicites pour décrire tout ce que nous faisons. Le nombre et la nature des protagonistes n’importe guère.

Ce soir, nous retrouvons Sandrine et Franck, un couple qui lors de nos premières sortie nous avait renseigné sur les usages de ce milieu. Ils se veulent «　mélangistes　», ou «　côte-à-côtistes　». Encore du jargon pour désigner des choses simples. Mais c’est après tout une façon comme une autre de se fixer des limites. Personnellement, je ne vois plus l’intérêt de fixer à l’avance des limites… sauf pour le plaisir de les franchir un jour. Contrairement à certains libertins qui cherchent à banaliser leurs pratiques, je veux garder à l’esprit que nous transgressons les règles de la société, cela ajoute à mon plaisir.
Grisé par l’alcool et de récentes expériences, je suis ce soir très excité par Sandrine. Ma Chérie lui a conté nos dernière aventures et je sens que ces récits lui ont fait de l’effet. Contrairement à d’habitude, elle me rend mes regards et s’offre à mes caresses de plus en plus précises. Quand ma Chérie nous abandonne prétextant un besoin naturel, je me place face à Sandrine et lui prend les hanches. Son mari d’abord amusé lui écarte le bustier, offrant maladroitement à mon regard les deux beaux seins comme s’il exhibait des trophées. Je les caresse et les embrasse un instant, mais je préfère plonger mon visage dans son cou pour l’embrasser et lui murmurer à l’oreille combien je la trouve belle et désirable.

Elle se cambre. Adossée contre son mari, elle presse une de ses cuisses entre mes jambes et sent la bosse de mon sexe. Je crois ne l’avoir jamais vue embrasser une autre homme, mais je tente ma chance. Dès que mes lèvres effleurent les siennes, elle me rend mon baiser et nos langues se caressent. Profitant de ce rapprochement, elle glisse une main entre nous et flatte ma queue à travers mon jeans.

Ma chérie qui nous observait jusque là de loin se manifeste alors, me laissant entendre que la situation ne la gène aucunement. Mais Franck profite de cette diversion pour entrainer son épouse en haut, dans les coins câlins.

Chérie est en compagnie de Bastien, l’homme de notre tout premier trio. Il a assisté lui aussi à la scène et se demande pourquoi je n’ai pas suivi le couple.
Il aurait certainement aimé passer un moment seules avec ma belle, mais je sais très bien que je n’était pas le bienvenu en haut, du moins pour Franck. Sandrine ne connaîtra sans doute jamais le plaisir des trios.
Bastien et Chérie ne se sont jamais revus, mais ils ont maintenu le contact via internet. Il sait tout de notre évolution et a très envie de retenter l’expérience. Bien que visiblement peu excitée, mon Amour décide de redonner sa chance à ce cyber copain. Dans notre coin habituel, le jeune homme peine à bander.
Est-ce que cette femme si libre l’impressionne?
Est-ce ma présence qui lui fait perdre ses moyens?
Toujours est-il que nous écourtons ce moment gênant pour tous les trois.
Il quitte rapidement la boite.
Cette soirée nous aura confirmé deux choses.

Tout d’abord, peu de couples sont aussi ouverts et solides que le notre. Certains libertins ne sont pas , dans leurs têtes, aussi libres qu’ils le croient. Si, comme m’y invite mon Amour, je veux vivre des aventures avec d’autres femmes, il me faudra me tourner vers des célibataires ou ne pas me soucier de leurs hommes. Je m’en crois de plus en plus capable…

Par ailleurs, j’ai eu ce vendredi la certitude que ma Chérie allait désormais s’épanouir d’avantage dans cette relation qu’elle nomme polyamoureuse que dans le libertinage. Cela ne me dérange pas. J’aime à tel point la voir aussi heureuse, que dès le dimanche soir , je lui donne mon accord pour qu’elle rejoigne Jerry seule, afin de mieux le connaître. Je sais qu’il lui manque. Je sais aussi qu’ils ne vont pas faire que discuter. Je crois que je l’envie un peu.

Mais je la laisse vous raconter la suite…."

Ce soir, j’ai particulièrement pris soin de ma tenue: une longue jupe noire, une chemise blanche sous un pull moulant et bien sur mes bottes New-Rock. Gothique, mais peut-être un peu chique pour l’endroit où je me rend. Je veux faire bonne impression, comme une jeune fille à son premier rendez-vous.
 
Quand j’entre dans le café de bikers, le concert a déjà commencé et Jerry, assis comme si de rien n’était près de nos amis semble autant apprécier la musique du groupe que de découvrir Chéri dans un contexte différent du club libertin.
J’ai toujours préféré la compagnie des hommes, et quand les nôtres sont sur scène, je me sens chaque fois un peu seule parmi autres femmes. Cette fois, j’ai en quelque sorte le beurre et l’argent du beurre. J’apprécie la prestation de mon chéri en compagnie de mon deuxième amoureux.  
Bien sur, nous restons discrets et évitons les câlins. Cependant, chaque fois que le volume sonore nous oblige à approcher nos visages l’un de l’autre pour parler, je ne puis m’empêcher de penser que les autres devinent la vraie nature de nos relations. En tout cas, quelques jours plus tard, une amie me fera innocemment remarquer que j’étais ce soir là «　resplendissante　».
 
Le bar reste ouvert bien après le concert et une fois le groupe parti, nous pouvons nous rapprocher un peu. Un client éméché nous demande de qui je suis la femme, mais avant que j’ai le temps de répondre, Jerry nous présente comme ses «　meilleurs amis　». Sa réponse me surprend mais me fait plaisir. Je ne fais pas vraiment de différence entre l’Amour et l’Amitié.
 
Mes deux hommes sont passablement alcoolisés, et même si je n’espère pas de grandes performances amoureuses de leur part, je préfère ne pas laisser Jerry reprendre sa voiture. Nous l’emmenons donc chez nous. Je vais au moins réaliser une partie de mon plus grand fantasme: m’endormir et me réveiller entre deux hommes que j’aime.
 
 Une fois à la maison, mes amants m’entourent et me câlinent dans le canapé. C’est très agréable et tendre, mais Jerry s’endort peu à peu. Je décide de monter et ils m’accompagnent.
J’ai tellement attendu un tel moment que je ne peux, comme eux m’endormir. J’ai Chéri dans mes bras qui somnole en me tournant le dos et je calle mes fesses au creux du ventre de Jerry qui, machinalement, me caresse dans son sommeil.
Je me retourne et l’embrasse délicatement sur les lèvres. Les yeux fermés, il me rend mes baisers. Quand il les ouvre, je lui sourit et entreprend de descendre vérifier si je lui fait toujours de l’effet. Au passage, j’embrasse son torse. Il bande très fort et je le prend dans ma bouche avec tendresse. Il me regarde faire, me caresse les cheveux et ondule du bassin, me montrant qu’il apprécie la caresse. Il m’invite ensuite à remonter pour m’embrasser et soulève ma jambe pour caresser mon sexe humide.
C’est à ce moment que Chéri se colle à moi et se met à me caresser. Coincée entre mes deux hommes, je les embrasse tour à tour. Jerry me pénètre le premier.
Ce court repos les a remis en forme et ils se succèdent longuement dans mon sexe et ma bouche, n’oubliant jamais de me couvrir de baisers et de caresses pour accompagner mes multiples orgasmes. Mon bonheur est total, j’ai tout ce dont j’ai toujours rêvé.